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Conférences sur la Médecine
Quantique (Evreux 2013 & 2014)
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La médecine quantique : comment ça marche ?
La médecine quantique, incorpore les données de la physique quantique dans son approche du vivant. Elle substitue à l’homme moléculaire et neuronal décrit par la médecine actuelle, un homme vibratoire. Elle propose ainsi un modèle conceptuel pour les médecines dites alternatives, et explique pourquoi celles-ci sont efficaces et pertinentes, tant l’homéopathie que l’acupuncture ou les pratiques énergétiques. Quelle est la base physique matérielle objective de la médecine quantique ? La médecine quantique reprend l’hypothèse des champs morphogénétiques, déjà envisagés dès 1920 par trois biologistes au moins, ceux-ci posent l’hypothèse des champs comme régulateurs et organisateurs des formes biologiques du vivant. Les champs morphogénétiques, une hypothèse indispensable à la compréhension des êtres vivants. Le modèle actuel, repose presque entièrement sur la molécule d’ADN qui serait le support de tout notre programme génétique, c’est-à-dire le plan permettant la construction des molécules qui organisent la forme des organismes vivants et permettent ainsi leur fonction. Cependant, ce programme génétique décrit par la biologie moléculaire qui serait en tout point semblable à un programme informatique est absolument incapable d’expliquer, le turn-over ou renouvellement incessant observé dans l’organisme, en effet l’ensemble des atomes et des molécules, donc des cellules et des tissus qui constituent un organisme sont remplacés par des atomes, des molécules, des cellules nouvelles, en quelques jours ou quelques dizaines de jours. Autrement dit tout atome toute molécule toute cellule a une vie qui n’excède pas des périodes définies en fonction des régions considérées. Tout se passe comme si l’organisme était entièrement détruit en quelques dizaines de jours. En fait, On ne se baigne jamais dans le même fleuve, ce fleuve étant le sang et le milieu intérieur. Le programme génétique ne peut expliquer ce processus. Comment peut-il persister une sorte d’invariance de forme à l’issue de ces mécanismes de destruction et de reconstruction permanents. Un individu lambda ingère environ une tonne d’aliments par an. Aliments qui vont s’intégrer dans les structures vivantes de l’individu, celui-ci gardant une forme remarquablement stable pendant environ
40 ans. Le génome humain a été étudié, on a découvert entre 25 000 et 30 000 gènes par cellule, le plus étonnant c’est que le génome des chimpanzés est quasiment semblable à celui de l’homme, avec un résultat final fort différent on en conviendra. Par ailleurs les études réalisées par l’épigénétique, révèle 3 000 variations possibles par gènes ! L’épigénétique étudie comment l’environnement et l’histoire individuelle influent sur l’expression des gènes, et concerne des modifications de l’expression génique transmissible d’une génération à l’autre, sans altération de la séquence des nucléotides, c’est à dire sans mutation des gènes. Tout ce ceci, amène les biologistes et les chercheurs à penser, qu’au dessus du programme génétique, il doit y avoir un système d’information contenant la vision holistique de l’organisme. Le tort de la biologie moderne est d’avoir confondu programme et programmeur ! Nous ne faisons ici que refléter l’opinion d’un certain nombre de biologistes, dont notamment, Ruppert Sheldrake, spécialiste de la biochimie et de la biologie cellulaire, chercheur à l’institut international d’Hyderabad en Inde. Auteur de deux livres assez denses, « une nouvelle science de la vie » et « la mémoire de l’univers ». Il y présente une théorie féconde pour élucider les mystères de la morphogénèse, ou naissance de la forme. De quelle manière les formes vivantes voient-elles le jour, et comment les diverses théories s’accordent aux faits. L’explication conventionnelle de la base évolutive de la morphogénèse parle, bien sur, d’héritage de gènes chimiques. L'hypothèse de la causalité formative implique une vision plus vaste de l’hérédité, et appréhende l’héritage de la forme organique (y compris la forme des molécules) en termes d’héritage de champs organisateurs dotés d’une sorte de mémoire innée. L’hypothèse de la causalité formative n’est pas nouvelle. Elle a été développée au début des années 1920 par 3 biologistes, au moins qui suggérèrent indépendamment que, dans les organismes vivants, la morphogénèse était organisée par des champs. Citons Hans Spemann, 1921 Alexander Gurwitsch1922 ; pierre Weiss, 1923.Ces champs furent dits de développement, embryonnaires, ou morphogénétiques. Ils étaient censés organiser le développement normal et guider les processus de régulation et de régénération après lésion. La nature de ces champs n’a pas encore été élucidée, mais une modélisation mathématique en a été fournie, en particulier par René Thom. Celui-ci déclare : « si le sodium et le potassium existent, c’est parce qu’une structure mathématique garantit la stabilité des atomes ! ». Sheldrake pense qu’il existe de même, en biologie, des structures formelles, en fait des objets géométriques qui prescrivent les seules formes possibles, capables d’avoir une dynamique auto-reproductive dans un environnement donné. » Ruppert Sheldrake développe l’idée que chaque type de cellule, de tissu, d’organe et d’organisme a son propre champ. Ces champs façonnent et organisent les organismes vivants en développement, et stabilisent les formes des organismes adultes. De la même façon que le champ terrestre, organise et stabilise la vie sur la planète. Il propose d’appeler ces champs, champs morphiques, ce sont des champs organisateurs du comportement animal et humain, des systèmes sociaux (pensez aux animaux migrateurs). Ces champs morphiques sont en fait des champs d’information, ils contiennent une mémoire innée soutenue par la résonance morphique qui se fonde sur la similitude. Des systèmes physiques placés dans des conditions similaires, vont tendre à se comporter de la même façon ! Ces champs morphiques, sont des structures de probabilités, et leur activité organisatrice est probabiliste. Ils ont une mémoire innée héritée par résonance morphique avec tous les systèmes similaires antérieurs.Cette mémoire est cumulative. Plus un système d’activité particulier est répété plus il tend à devenir habituel. Les champs morphiques de Sheldrake permettent d’expliquer le renouvellement des cellules, ou pourquoi elles se renouvellent toujours de la même façon, pourquoi il y a invariance des formes, les champs permettent également de comprendre l’embryologie, l’hypothèse des champs de Sheldrake nous permet d’aborder les travaux d’un neurophysiologiste australien( 1955 1960), sir John Eccles, qui devait recevoir en 1963 le prix Nobel pour ses travaux sur les jonctions synaptiques au niveau du cortex. Il émet l’idée, dans son ouvrage, les bases neurophysiologiques de l’esprit, que le cerveau n’est qu’un simple ordinateur qui transmet de l’information. Le logiciel, le programme se trouvent ailleurs. Il émet l’hypothèse, qu’il existe un champ de particules, non encore détectées par les instruments de la physique, qui serait en fait le programme, le logiciel de l’ordinateur cerveau. Le cortex transmet en les coordonnant les informations en provenance de ce champ de particules, il les filtre pour le cerveau qui n’en reçoit qu’une petite part. Il s’agit là du premier modèle de conscience matérielle ! Ce modèle est d’ailleurs en cours d’étude à l’heure actuelle au niveau mondial. Il semblerait que tous les chercheurs et les médecins impliqués dans cette étude s’accordent à penser qu’en effet, la conscience ne résulte pas d’un travail neuronal. Les neurones transmettent en fait une information délivrée par un champ de particules localisé dans un espace de phase( c’est-à-dire, un espace de configuration).
Définition d’un champ :
On appelle champ d’une grandeur physique quelconque, l’ensemble des valeurs qu’elle prend dans une région de l’espace. Par extension, la grandeur physique elle-même est habituellement nommée champ. Un champ peut-être de type scalaire, c’est- à- dire un nombre (par exemple le champ des températures d’un pays donné : carte météorologique de la France avec prévision des températures), ou de type vectoriel, ce qui implique une notion de direction d’orientation (par exemple un champ magnétique). Le concept de champ est très utile pour décrire les interactions à distance dans tous les domaines de la physique : ainsi le champ gravitationnel, qui est un champ vectoriel, est produit par tout corps qui le subit. De même, le champ électrique ou champ électromagnétique : à toute particule correspond une onde associée et réciproquement ; ainsi au photon correspond un champ électromagnétique. À toute particule élémentaire correspond un champ et ces champs doivent être traités selon les principes de la physique quantique.
Or Sheldrake est incapable d’associer ses champs morphiques à une particule connue. La définition physique du champ telle que nous venons de l’énoncer est d’ailleurs incompatible avec la notion de champ morphique. Comme on ne peut lui associer aucune particule connue, ce champ ne rentre dans aucun cadre physique et en particulier dans celui de la mécanique quantique ou de la théorie de la relativité. Cependant d’autres chercheurs ont mis en évidence des champs repérables physiquement pouvant entrer dans un cadre physique connu. Nous pourrons nous demander après examen de ces nouveaux champs s’ils sont compatibles avec l’idée développée par Sheldrake et s’ils ne sont pas des manifestations différentes d’une même réalité encore inconnue.
Harold Saxton Burr, professeur d’anatomie à l’université de Yale, et rédacteur en chef du »Yale journal of Biology and Medecine » a poursuivi des travaux passionnants pendant plus de 40 ans, de 1930 à 1972, entouré d’une équipe de biologistes et de physiciens. Il a mis en évidence de façon indiscutable l’existence pour tout organisme vivant y compris l’homme, d’un champ électrique et électromagnétique entourant cet organisme. Ces travaux ont fait l’objet de nombreux articles publiés dans » the Yale journal of biology and médecine » et dans la célèbre revue »science » auprès de la National Academy of Science et de la National Academy of medecine des E-U, en collaboration avec d’autres chercheurs qui ont ensuite poursuivi son œuvre, en particulier Leonard Ravitz. Burr expérimente sur toute l’échelle animale depuis la salamandre jusqu’à l’homme. Ses mesures portent également sur l’embryon, l’œuf et l’ovule. Les végétaux n’échappent pas à son investigation. Afin d’éviter toute modification de voltage lors des mesures Burr utilise un outillage de plus en plus sensible et précis. Il utilise des électrodes extrêmement sensibles qui ne sont jamais en contact direct avec l’animal lors des mesures, mais au contraire elles sont à distance, ce qui prouve qu’on enregistre bien un véritable champ électrique et non un potentiel de surface, naturellement présent sur la peau. Les résultats obtenus par Burr et ses collaborateurs, démontrent qu’il existe autour de tout être vivant universellement, un champ électrique entourant le corps, dont on peut dresser la cartographie en déplaçant les électrodes autour de l’organisme testé, celles-ci étant maintenues à quelques cm de la peau. Une caractéristique essentielle de ce champ est qu’il varie au cours du temps, en réponse à un ensemble de facteurs externes et internes. OR d’après les équations de l’électromagnétisme de Maxwell, si un champ électrique varie, il s’y trouve associé ipso facto un champ magnétique. Le champ de Burr est donc en réalité un champ électromagnétique qui peut se propager à la vitesse de la lumière, en effet d’après la mécanique quantique les particules associées à un champ électromagnétique sont les photons. À l’université du Saskatchewan, on a pu mettre au point un détecteur assez sensible pour mesurer le champ électromagnétique associé au champ électrique de Burr. Burr nomma ce champ, champ vital ou champ L, L pour life. Il le décrivit pour la première fois en 1935, comme un champ qui est en partie déterminé par les composants physicochimiques de l’organisme et qui détermine partiellement le comportement et l’orientation de ceux-ci (notamment enzymes et nucléotides). Quels sont les rapports dans un organisme adulte entre ce champ et les courants produits par le corps ? En effet, on sait que les muscles, le cœur et le cerveau ainsi que les viscères produisent des courants électriques (repérables sur un EEG, ECG, ou électrointestinogramme). Il semble donc que le champ de Burr puisse être l’effet de la somme totale de tous ces courants et de tous les autres petits champs électriques issus de phénomènes chimiques (réaction enzymatiques). Cependant cette explication rationnelle se heurte à un fait déconcertant : le champ électrique existe sur l’ovule non fécondée. Il s’agit donc d’un champ primordial, les interactions constatées entre les organes physiques et le champ de Burr ne survenant que par la suite. Il semblerait que le champ de Burr, réponde assez bien à la définition de champ morphique de Sheldrake et à l’idée qu’il existe quelque part un champ originel reproduit par résonance morphique et qui maintiendrait des formes particulières, propres à chaque espèce animale végétale ou humaine.
Étudions maintenant les variations du champ L en pathologie. Quels sont les paramêtres externes et internes qui font du champ de Burr, un champ électrique variable, et sont donc à l’origine d’un champ électromagnétique ? De nombreuses expériences faites sur des étudiantes volontaires et répétées tous les jours à la même heure pendant plus d’un an, montrent que chaque individu présente une petite fluctuation quotidienne de son champ, mais , chez toutes les étudiantes il y a une énorme augmentation du voltage durant 24 heures, environ une fois par mois, cette modification correspondant qu milieu du cycle menstruel . Burr émit donc l’hypothèse que ces modifications étaient liées à l’ovulation. Expérimentant sur des lapines, il montra une modification spectaculaire du champ au moment où le follicule se rompt et libère l’ovule. On utilise désormais cette méthode pour assurer la contraception volontaire. Les variations du champ L en pathologie furent étudiées par Burr et ses successeurs, en particulier par léonard Ravitz, pour répondre à cette passionnante question, le champ L SUBIT-IL DES MODIFICATIONS lors d’une maladie ? Permet-il de prévoir l’apparition d’une maladie ? Une expérimentation en gynécologie, fut réalisée portant sur plus de mille femmes à l’hôpital de Bellevue de New York. Dans 102 cas, on constata un écart anormal du champ électrique entre l’abdomen et le col de l’utérus. Or des interventions chirurgicales pratiquées sur ces femmes ultérieurement pour d’autres raisons, révélèrent que 45 pour cent d’entre elles avaient un cancer du col ou du corps de l’utérus. La modification du champ L correspondait donc à la présence d’un cancer qui n’était détectable par aucun autre moyen. Il en résulte que le champ vital se modifie avant que les symptômes de la maladie ne deviennent cliniques ou anatomo-pathologiques. Ce procédé appliqué de manière systématique pourrait être un outil précieux de diagnostic précoce. Quand on mesure le champ L sur de longues périodes, on constate la présence de cycles réguliers indiquant les moments où l’individu est au mieux de sa forme et ceux où celle-ci est diminuée. Sur un individu en bonne santé, les cycles présentent une telle régularité qu’on peut les utiliser pour prédire les hauts et les bas des semaines voire des mois à l’avance. Le champ L est détecté avant la naissance. Burr et ses collaborateurs ont démontrés que le champ L présentait toutes les propriétés du champ intégrateur et autorégulateur recherché par Spemann et Albert Dalque auteur de "l’œuf et son dynamisme intérieur". Un des premiers sujets d’expérience de Burr est une salamandre adulte qui présente bien sur un champ électrique avec son pôle positif et négatif. Le champ électrique s’étend le long de l’axe longitudinal du corps. Burr découvrit que ce champ et cette polarité existait déjà dans l’œuf de salamandre non fécondé. Il fit des mesures sur des ovules d’une gelée fraîchement pondue, il constata la présence du champ et de la polarité, il repéra à l’aide de couleur un endroit où siégeait un chute importante du voltage et découvrit ultérieurement sur les œufs fécondés qu’à l’endroit repéré, se développait la tête de la salamandre. Donc les cellules de l’embryon de salamandre s’assemblent selon le schéma d’un champ électrique préexistant à la naissance de l’individu. On comprend alors le développement spatial de l’embryon et le renouvellement ou turn over des cellules adultes. Les enzymes sont la pierre d’achoppement dans la théorie de Burr puisqu’elles transforment jusqu’à 50000 molécules d’un substrat en une seconde. Or l’enzyme est un système électrique qui pourrait engendrer le champ. L’œuf non fécondé est formé en grande partie de protéines dont les enzymes essentielles. On peut admettre que le champ électrique de l’œuf résulte soit de la présence de ces enzymes soit de leur activité sur les protéines de la cellule (on rejoint ici les hypothèses de la biologie moléculaire). Ainsi on pourrait dégager le schéma suivant. Quand l’embryon se divise et grandit, chaque nouvelle cellule prend dans le champ électrique la part qui lui revient et la reproduit de sorte que l’action conjuguée et simultanée de toutes les cellules aboutisse à la reconstitution fidèle et amplifiée de l’original. Ce qui explique qu’une cellule embryonnaire isolée ne peut engendrer un individu achevé.
Notion de résonnance morphique :
La résonance morphique implique la transmission d’influences causales formatives à travers l’espace et le temps.
L’action du champ vital sur le programme génétique à été prouvé par Burr par d’autres expériences. Il en est une en particulier qui semble démontrer que l’ADN peut utiliser le champ L pour transmettre un projet ou une modification de projet au cytoplasme. UNE VARIATION MÊME MINIME de la séquence nucléotidique, produit une variation sensible de voltage lors des mesures du champ L. On peut ainsi mettre en évidence des modifications au niveau du génotype avant même que cela soit visible sur le phénotype. D’autres expériences du même type ont été réalisées en URSS, notamment à Leningrad par Pavel GOULYAIEF qui conforta Burr dans ses conclusions. Notons que Edward Russel envisage le champ vital comme un dispositif intégrateur qui non seulement, modèle l’organisme, mais en plus persisterait après la mort biologique. Ce dernier point étant à étudier. Il semble cependant, que les soviétiques aient pu enregistrer le champ électrique pendant un certain temps après la mort d’une structure vivante. Résultats devant être néanmoins à reconfirmer et étudiés en détail.
Le champ vital est inhérent à la vie, puisqu’il est présent sur l’ovule non fécondée. À partir de là reste à expliquer le clonage, réalisé jusqu’ici sur des végétaux et certaines espèces animales inférieures. Il faudrait alors admettre que le champ électrique existe au niveau de chaque cellule individuelle. Pour l’affirmer bien sur, il faudrait réaliser de très délicates mesures au niveau de la cellule, ce qui fournirait un commencement de preuve que la matière vivante, entière globale est analogue à un hologramme puisqu’une de ses parties, la cellule peut reproduire l’ensemble au niveau du champ et donc au niveau de l’organisme. Passionnantes perspectives encore à découvrir !
Application du champ L à la chirurgie osseuse :
Les travaux de R O Becker de 1982 à 1983, spécialiste de la chirurgie osseuse viennent confirmer si besoin l’existence du corps électrique de Burr et en spécifie le mode d’action. Becker a particulièrement étudié le problème de la soudure des os fracturés, les consolidations osseuses en particulier sur des personnes âgées sont souvent tardives et insuffisantes ! Baker expérimenta d’abord essentiellement sur des grenouilles et des salamandres. Il démontre que les extrémités des membres chez ces animaux sont chargées négativement par des courants infimes, après amputation du membre le courant persiste avec une polarité inversée, c’est à dire positive. Chez les salamandres les potentiels diminuent rapidement puis s’élèvent brusquement en devenant à nouveau négatifs, mais le niveau initial est multiplié par 3. En même temps en quelques semaines, la régénération commence et il y a reconstitution d’un nouveau membre. Fort de cette observation, Becker place chez un homme, au niveau des foyers de fracture osseuse, une petite pile donnant une décharge négative. Les résultats sont spectaculaires pour les fractures graves, soudure rapide et de très bonne qualité. C’est l’ostéogénèse électrique. Becker a pu ainsi prévenir des infections, soulager la douleur, arrêter l’évolution d’une ostéomyélite, restaurer le contrôle musculaire et la paroi intestinale, régénérer des nerfs et peut-être la ME. Il serait enfin possible de remplacer des parties de cortex détruites. Il existe donc bien un corps électrique sur lequel on commence à agir. À l’heure actuelle beaucoup de chercheurs focalisent sur l’ADN, persuadés d’y trouver une réponse pour les maladies les plus graves, on recherche le ou les gènes du cancer ! Cependant et fort de cet exposé, on comprend aisément que la réponse adéquate à ce problème ne se trouve pas dans les gènes mais autour du corps. Celui-ci a besoin pour maintenir un équilibre de santé idéal et retrouver la santé après lésion d’un système d’information adéquat et cohérent, il semblerait que cette information vitale ne se trouve ni dans l’ADN, ni même dans le cerveau, ainsi que le prouve les recherches les plus récentes en neurophysiologie, le système d’information vital dont le corps a besoin serait bien à l’évidence les champs morphiques proposés par Ruppert Sheldrake. Les champs morphiques sont connus de la physique, ce sont des régions non matérielles s’étendant dans l’espace et se prolongeant dans le temps. Quand un système particulier cesse d’exister (lorsqu’un atome est désintégré, son champ organisateur disparaît du lieu spécifique où existait le système). Cependant, on observe qu’en fait, les champs morphiques, ne disparaissent pas, ce sont des schèmes (logiciels sans support) d’influence organisateurs potentiels, susceptibles de se manifester à nouveau, en d’autres temps, en d’autres lieux, partout où et à chaque fois que les conditions physiques seront appropriées. Dans ces conditions, ils renferment une mémoire de leurs existences physiques antérieures. Le processus par lequel le passé devient présent au sein des champs morphiques est nommé résonance morphique. La résonance morphique implique la transmission d’influences causales formatives à travers l’espace et le temps. La mémoire au sein des champs morphiques est cumulative, et c’est la raison pour laquelle toute sorte de phénomènes deviennent de plus en plus habituels par répétition. Lorsqu’une telle répétition s’est produite à une échelle universelle sur des milliards d’années, comme ce fut le cas pour d’innombrables types d’atomes, de molécules et de cristaux, la nature des phénomènes a acquis une qualité habituelle si profonde qu’elle est effectivement immuable, apparemment éternelle . Jusqu’alors les scientifiques avaient tendance à considérer les champs connus de la loi physique comme gouvernés par des lois naturelles éternelles. OR, les champs morphiques se manifestent et évoluent dans le temps et l’espace ; ils sont influencés par ce qui s’est réellement produit dans le monde. Les champs morphiques sont envisagés dans un esprit évolutionniste, ce qui n’est pas le cas des champs connus de la physique. Jusqu’aux années 1960, les physiciens ont cru, pour la plupart que l’univers était éternel, l’univers mais aussi les propriétés de la matière et des champs, ainsi que des lois naturelles. Ces éléments avaient toujours été et seraient toujours identiques à eux-mêmes. Mais on considère désormais que l’univers est né à la suite d’une explosion primitive, il y a quelque quinze milliard d’années, et qu’il n’a cessé de croître et d’évoluer depuis lors. Aujourd’hui, la physique théorique est en pleine effervescence. Des théories relatives aux premiers instants de la création voient le jour. Plusieurs scientifiques avancent des conceptions évolutionnistes de la matière et des champs. Le cosmos apparaît plus comme un organisme en pleine croissance et en pleine évolution que comme une machine éternelle. Le vivant est du même coup et collectivement condamné à évoluer pour survivre. Ainsi, la médecine du futur sera certainement une médecine qui pour corriger une maladie corrigera le champ organisateur du corps, afin de redonner à celui-ci, l’information vitale adéquate.
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